Samba arrive en France et est accueilli par la famille Martial, où il semble qu'il restera pour son séjour en France. Ils sont très sympathiques vers Samba. « Lucienne et moi voulons que vous vous sentiez tout à fait à l’aise ici, comme chez vous. » De la toute première réunion, le pasteur rappelle à Samba du maître de Diallobé. Il est un peu trop brusque et sévère. « Ajoutez donc que vous ne répondez ainsi que par politesse… » « Derrière les verres correcteurs, le visage de l’homme pétillait de malice. »
Il est clair que c'est un grand choc culturel pour Samba. « Samba Diallo était atterré. Il ne comptait plus les occasions, depuis son arrivée en France, où le refus d’un verre offert avait soudain failli gâcher absurdement les fragiles moments de ses premiers contacts avec les gens. »
Samba est sage au-delà de ses années. Il dit le phrase très important « Ce n’est pas le mystère qui a changé, mais les questions qui lui sont posées et les révélations qu’on en attend. » Il y a beaucoup de exemples de cela dans le monde aujourd’hui, par exemple le conflit dans le nord d’Irlande. Les catholiques et les protestants croient dans le même Dieu et je crois qu'il est totalement absurde de battre sur des raisons religieuses. Le pasteur accepte l’idée de Samba ; « Cramponnez-vous ferme à votre opinion… » Mais plus tard il y a du conflit, premièrement quand Lucienne a demandé si il croit vraiment qu’il était plus urgent de envoyer des pasteurs que des médecins et Samba a répondu « Oui, si tu me proposes ainsi le choix entre la foi et la santé du corps… » Et deuxièmement, au fin, quand Lucienne a dit « Ta cause est défendable, peut-être ; le malheur est que ceux qui la défendent n’ont pas toujours votre pureté à papa et à toi. Ils se parent de cette cause, pour couvrir des desseins rétrogrades. »
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment