Pour moi, il y a une phrase en particulier qui a des échos dans le monde capitaliste d'aujourd'hui. C’est quand Samba a dit «Nos ancêtres étaient plus vivants…ils avaient des richesses que nous perdons chaque jour un peu plus. Ils avaient Dieu. Ils avaient la famille qui n’était qu’un seul être. Ils possédaient intimement le monde. Tout cela, nous le perdons petit à petit, dans le désespoir. » A mon avis, il a totalement raison. Nous avons de plus en plus d’argent mais nous sommes de moins en moins heureux. Il sent vide, malgré tous les gens autours le lui. « Je ne sais si vous avez ressenti parfois cette impression poignante de vacuité que donnent les rues de cette ville – par ailleurs si bruyante cependant. Il y a comme une grande absence, on ne sait de quoi. » Il a l’impression que plus rien ne se touche. Dans les pays des Diallobé, l’homme était plus proche de la mort. Le monde n’était pas silencieux et neutre. « Il vivait. Il était agressif. Il diluait autour de lui. »
Le capitaine Hubert l’a répondu « Tout ceci me parait trop… comment dire… trop hors de la réalité » parce qu’il explique que la France a besoin d’eux et qu’ils sont a leur disposition. C'est clairement le raisonnement du colonisateur et je le trouve un peu déplaisant. Ils sont le peuple du pays à eux et ils ne devraient pas être à quiconque disposition.
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