Saturday, October 11, 2008

Chapitre Sept

Ce chapitre me semble d’être le plus important jusqu'ici dans ce roman. Il traite avec la question éternelle de la science contre la religion. Nous voyons ces différences tout au début du chapitre. Paul Lacroix regarde le ciel « A l’horizon, il semblait que la terre aboutissait à un gouffre. Le soleil était suspendu, dangereusement, au-dessus de ce gouffre. » mais le chevalier est totalement indifférent « derrière sa table, le père de Samba Diallo était demeuré immobile comme indifférent au drame cosmique qui se perpétrait dehors. » Le crépuscule bouleverse Paul mais il ne touche pas du tout le chevalier.

La question débattue longuement « ce qui est la vérité » est aussi apparaît dans ce chapitre quand le chevalier a dit « ils sont tellement fascinés par le rendement de l’outil qu’ils en ont perdu l’immensité du chantier. Ils ne voient pas que la vérité qu’ils découvrent chaque jour est chaque jour plus étriquée. Un peu de vérité chaque jour…bien sur, il le faut, c’est nécessaire. Mais la Vérité ? Pour avoir ceci, faut-il renoncer à cela ? » C'est une référence à la subjectivité de science. Ce que l'on a considéré de « fait » il y a des années était continuellement réfuté dans les années suivantes et n'est plus le fait.

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